Votre argent est-il vraiment en sécurité à la banque ?
Depuis toujours, les Français ont un réflexe bien ancré : placer leur épargne sur un Livret A, une assurance-vie en fonds euros, ou – pour les plus méfiants – la conserver en cash à domicile. Ces solutions sont perçues comme rassurantes. Mais dans le contexte actuel, une question dérange de plus en plus : et si cette sécurité n’était qu’une illusion ?
Inflation persistante, dette publique record, instabilité géopolitique, déclarations politiques ambiguës sur l’épargne privée… Tout cela fragilise ce que l’on croyait immuable. Pendant ce temps, un placement longtemps perçu comme marginal refait surface avec une pertinence inattendue : le viager immobilier.
Les placements classiques ne protègent plus vraiment
Livret A, CSL… Un rendement réel négatif
Avec un taux à 3 % pour le Livret A et une inflation annuelle autour de 4 à 5 %, le rendement net d’inflation est négatif. Le capital nominal reste stable, mais sa valeur réelle s’érode chaque mois. Le Compte sur Livret (CSL) ou le LDD n’offrent pas mieux.
Assurance-vie : des rendements sous pression
L’assurance-vie en fonds euros, autre pilier de l’épargne française, voit ses rendements laminés par la hausse des taux et l’obligation pour les assureurs de renforcer leur solidité. Résultat : des performances modestes, une fiscalité parfois complexe, et une exposition indirecte à la conjoncture.
Le capital est garanti en théorie, mais en cas de tension extrême, des mécanismes comme la loi Sapin II peuvent temporairement en bloquer l’accès.
Un monde de plus en plus incertain
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Instabilité bancaire : les faillites de SVB (États-Unis) ou de Crédit Suisse en 2023 rappellent que le risque systémique reste présent, même dans les économies développées.
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Dette française historique : avec près de 3 100 milliards d’euros de dette publique, la France est placée sous surveillance financière accrue. Des agences comme S&P ou Moody’s ont déjà revu sa note à la baisse.
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Discours politiques préoccupants : des figures comme François Bayrou ou Thomas Piketty ont évoqué publiquement la possibilité de mobiliser l’épargne des Français pour financer la transition écologique ou les retraites.
Loi Sapin II : un précédent trop discret
Peu de particuliers le savent, mais la loi Sapin II, votée en 2016, autorise l’État – via le Haut Conseil de Stabilité Financière – à suspendre temporairement les rachats sur les contrats d’assurance-vie en cas de crise grave (article L.631-2-1 du Code monétaire et financier).
Un signal clair : même l’épargne dite “réglementée” n’est plus intouchable.
Le cash sous le matelas ? Une fausse bonne idée
Stocker son argent chez soi pour “se protéger” est un réflexe compréhensible… mais dangereux. En plus du risque de vol ou d’incendie, ce capital ne fructifie pas et perd rapidement de sa valeur réelle. Sans parler des limites légales de paiement en espèces et des obligations de déclaration en cas de contrôle fiscal.
Le viager, un rempart solide et humain
Un investissement dans la pierre, réel et tangible
Contrairement aux actifs financiers, le viager repose sur un bien physique : un appartement, une maison, un patrimoine immobilier localisé, identifiable et durable. La pierre reste l’un des actifs les plus résilients en période de crise.
Un placement décorrélé des marchés
Pas d’indice CAC 40, pas de variation boursière, pas de spéculation algorithmique. Le viager suit la logique de l’immobilier réel, avec une valeur réduite en fonction de l’usage conservé par le vendeur, et une valorisation à long terme à la sortie de l’occupation.
Un impact humain immédiat
Acheter en viager, c’est aussi permettre à un senior de mieux vivre sa retraite, grâce à un bouquet initial et une rente mensuelle. L’acheteur investit dans l’avenir, le vendeur sécurise son présent. Un placement humain, éthique et durable.
Une fiscalité avantageuse
Le viager offre des avantages fiscaux non négligeables, notamment pour l’acquéreur :
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Pas de revenus fonciers à déclarer tant que le bien est occupé par le vendeur, car aucun loyer n’est perçu.
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Frais de notaire réduits, car calculés sur la valeur occupée, c’est-à-dire réduite selon l’âge du vendeur et son espérance de vie.
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Possibilité de transmettre à terme un bien acquis avec une forte décote d’usage, dans des conditions fiscales optimisées si la stratégie patrimoniale est bien pensée.
Résilience, transparence, stabilité
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Contrat notarié = sécurité juridique maximale.
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Engagement clair et lisible dans le temps.
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Aucun intermédiaire spéculatif entre vous et le bien.
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Possibilité d’adapter le montage (viager libre, sans rente, démembrement) selon vos objectifs.
Un choix de bon sens dans un monde incertain
Dans un monde où l’épargne est menacée par l’inflation, la dette, les marchés financiers, et parfois même par les politiques publiques, le viager apparaît comme un refuge patrimonial à redécouvrir.
C’est un placement utile, tangible, stable, qui protège le capital, crée du sens, et permet d’anticiper l’avenir en toute sérénité.
Un choix de bon sens, profondément moderne, dans une économie qui ne l’est plus vraiment.